L'informatique, c'est logique (réservé aux professionnels l'info)

L'informatique, c'est logique

       . Sortons du discours ambiant et volontairement marketing, qui si vous ne comprenez pas l'informatique se résume à "vous êtes un con" .

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• Bien sûr l'informatique c'est facile au niveau technique. Ce discours est bien sûr marketé, mais aussi alimenté par nous les professionnels de l'informatique, nous maîtrisons tout. Il suffit d'avoir fait des études, d'apprendre pour maîtriser, d'être de pros.. Mais avons nous le choix en tant que professionnels, devrait-on nous même scier la branche sur laquelle nous sommes assis, pour casser ce discours ambiant ?
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• Comme en science physique des problèmes simples comme la prédiction de la trajectoire de 3 corps célestes sont non prédictibles. En informatique le 0 et le 1, le vrai et le faux n'existent pas. Entre 0 et 0,2 volt on est plutôt à zéro entre 0,8 et 1 volt on est plutôt vers 1. Et entre 0,2 et 0,8 volt c'est le bordel, c'est non prédictif.
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• L'informatique nous confronte à notre volonté de toute puissance, de tout maîtriser, à nos certitudes. Il y a en informatique, une abîme insondable, une possibilité certaine de se trouver confronté à nos peurs les plus intimes, à nos "peurs absolus", celle de voir notre volonté de tout contrôler, s'écraser face au mur des réalités informatiques si simple, si binaire, si logique. Pour un informaticien ça fait parti du métier, de gérer cette réalité, de gérer ces situations "au front", sans états d'âmes en professionnels, rassurant les utilisateurs, pour rétablir la situation au plus vite, dans l'intérêt des structures pour lesquelles nous travaillons.
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• J'ai eut la chance de bosser avec de grands professionnels, j'ai vu leur niveau chacun dans sa spécialités. Et comme un médecin généraliste, depuis de nombreuses années je sais que à moi seul je ne sais pas tout gérer, que demain j'aurais besoin d'eux chacun dans sa spécialité.
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• Alors oui, je sais gérer ça , je l'ai vécu je sais que dans le futur, d'autres certitudes devront faire place à la réalité, ça je le sais, ça fait parti de mon métier.
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• J'ai déjà expérimenté ma capacité à poser le bon diagnostique, à poser l'aide externe nécessaires, à passer outre les restrictions financières, pour replacer les problèmes dans leur contextes stratégiques. A argumenter un dossier non pas sur un plan technique, mais au niveau de synthèse nécessaire à mon interlocuteur en face, pour qu'il ait les tenants et aboutissants pour faire son choix.